Compte rendu de Fabien au trail des templiers 2021
Nous étions 3 licenciés de l’UACB présents au trail des templiers, évènement devenu incontournable pour les trailers, même si l’esprit convivial des débuts de l’aventure des Templiers quand l’organisation était encore à Nant, petit village de l’Aveyron, n’est plus vraiment là aujourd’hui. Les chiffres parle d’eux-mêmes, puisque c’est quelques 9000 participants répartis sur 11 courses pour 1100 bénévoles… Côté organisation rien à redire mais aucun doute je préfère l’ambiance plus chaleureuse de la course des hospitaliers qui ont continué en petit comité depuis une dizaine d’années maintenant.
J’étais le premier des 3 briouxais à prendre un départ, le vendredi matin à 4h pour 108 km et 4800 m de dénivelé. Pour ma dernière course d’ultra de la saison, je faisais équipe avec mon père, Marie étant prise par le travail. Un petit briefing la veille au camping pour l’assistance, une courte nuit en tente (la première depuis l’armée pour Domi 😊) et c’est parti pour le départ. Il y avait un bon niveau sur la ligne de départ et forcément un départ avec beaucoup de prise de risque, très rapide, les 15 premiers kilomètres auront finalement été les plus durs, le temps que le corps et l’esprit se mettent en marche, puis ensuite les automatismes reviennent vite, gestion de l’alimentation (essentiellement des dates et compotes) et persévérance, ne pas se blesser et profiter de ces bonnes sensations. Au ravitaillement je retrouve mon père, les passages sont express sur ce type de course contrairement à des courses en montagne de plus de 20h où on est content de se poser un peu. Là je fais juste le plein d’eau et de dattes et c’est reparti mais le partage avec son coéquipier d’assistance est très précieux. J’aperçois aussi Pierre qui accompagne Pilou sur la même course et en fin de parcours Antoine, qui suit ses potes qui sont sur le 68 km, c’est toujours très agréable d’avoir un petit encouragement. En fin de parcours je perds mes repères, je n’ai pas de montre, je suis perdu dans le kilométrage restant et je commence à sérieusement faiblir quand j’arrive en haut de la dernière bosse, lieu aussi du dernier ravitaillement et quand les bénévoles m’annoncent qu’ils restent 6 km de descente c’est le soulagement. A noter que c’est le premier ultra que je fais intégralement sans bâtons, sans aucun doute à renouveler sur ce type de parcours.
Le dernier ultra de la saison après le Lavaredo en juin et la Trace des Ducs de Savoie (course de l’UTMB) en août, satisfait d’avoir pu se confronter à des coureurs / coureuses de haut niveau, de bons souvenirs qui motive à continuer de progresser.