100 km de Millau: La méthode des 3G
100 km de Millau : Blanblan et la méthode des 3G
Samedi 29 septembre a eu lieu la 42ème édition de la plus ancienne épreuve de 100 kilomètres en France. C’est une course atypique de part sa difficulté et l’ambiance qui y règne mais qui reste un mythe pour la majorité des coureurs. Au-delà du chrono, l’objectif reste celui de franchir la ligne d’arrivée et d’entrer dans la famille des centbornards.
1928 coureurs sur la ligne de départ : 1 550 sur le 100 km et 378 sur le 42.195 km. Le parcours du marathon est commun à celui du 100. Pas très roulant surtout après le semi mais rien de comparable à la seconde partie pour le 100 km avec la côte de Creissel et celle de Tiergues.
Dans ce genre d’épreuve il est préférable d’avoir un accompagnateur en vélo et c’est avec plaisir que Luc accompagnera son pote tout au long de cette épreuve. Comme tout épreuve de longue distance, une pasta a lieu la veille. Celle-ci avait lieu au mobil home. Françoise et Claude également du voyage et habitués des pastas, avaient préparé celle-ci. Des denrées nouvelles sortie d’un autre panier sont venues prendre place sur la table et devinez lesquelles ? Et c’est à ce moment précis que débuta la fameuse méthode des 3 G pour nos deux lascars. «Do Goret, do Goret, do Goret » que dit si bain Luc. Une bonne "grésaille" de pâté de Goret sur la tartine de pain avant de s’attaquer au plat de spaghetti, le tout arrosé d’un vin de rouge. 
C’est à la sortie d’Aguessac aux environs du 7ème kilomètre que se sont positionnés le millier d’accompagnateurs en vélo, tous prêts à enfourcher leur monture affublé d’un panier à l’avant ou à l’arrière dans lequel on trouve la boisson et les gels liquides. Le coureur est toujours content à ce moment là de retrouver son compagnon de route qui lui sera d’une aide précieuse. Luc veillera à faire une pause photo tout les 10 km jusqu’au 90ème pour immortaliser la chose. Passage à la distance du marathon dans le parc de La Victoire à Millau sans problème pour notre ami, peu de temps après Françoise et Claude dont c’était le terminus. Blanblan continuera son chemin jusqu’à St Affrique en un aller retour et c’est là que le parcours comporte le plus gros dénivelé avec la montée sous le viaduc, côte de Creissel (kilomètre 48 et 90) et la côte de Tiergues (kilomètre 60 et 71). C’est au poste de ravitaillement au sommet de la côte de Tiergues sur le chemin du retour (kilomètre 77) que nous retrouverons nos deux amis après en avoir bavé dans ces 2 côtes avec nos vélos.
Changement de teeshirt pour Blanblan et pause casse-croûte avec le 2ème G. Eh oui, encore une grésaille de pâté de Goret sur un morceau de pain et un coup de rouge (Luc avait pris soin d’apporter la fiole de vin dans le panier, cachée sous les gels). Nous aussi nous profiterons de la pause pour nous mettre une grésaille de pâté sur un morceau de pain que nous avons fort apprécié tellement il était bon. Ensuite notre Blanblan courra « tout schouss » dans la descente de Tiergues, presque à la vitesse d’un kenyan et nous voilà déjà ou enfin au kilomètre 80. Pause photo. Au poste de ravitaillement de St Georges de Luzençon peu 
avant le 90ème, dernière pause avec massage avant d’attaquer la côte de Creissel (passage sous le viaduc). Au 97ème Blanblan posera une mine en déroulant à 12/13 jusqu’au parc de La Victoire. Impressionnant. Notre ami franchira la ligne d’arrivée en 11h44’29, un moment inoubliable pour lui mais aussi pour son ami Luc qui a été un accompagnateur tip top à ses côtés et aussi pour nous qui avons revécu des moments inoubliables.
L’événement fût fêté dignement avec la bouteille de champ et la soirée n’était pas terminée pour autant car il fallait bien recharger les batteries. Le 3ème G, eh oui une grésaille de pâté de Goret.
Bravo centbornard et bienvenue dans la famille.
100 km : Blanblan : 373ème en 11h44’29 – 1550 partants et 1319 arrivants
Marathon : Françoise 70ème en 4h05’50 Claude 55ème en 3h57’47 - 378 partants – 339 arrivants
